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18 septembre 2013 3 18 /09 /septembre /2013 15:21

C'est une pratique courante qui n'étonne plus personne et pourtant je me demande pourquoi certains parents choisissent de nourrir leur enfant avec un lait artificiel à température ambiante.


J'ai donc tenté de faire quelques recherches sur le sujet et je n'ai trouvé que des articles qui conseillent vivement cette pratique ou encore des échanges de bons procédés sur divers forums... (la poudre avant, après ? blablabla)


Réfléchissons... Dès la maternité "on" fait donner le biberon aux parents à température ambiante par gain de temps et d'argent essentiellement. Y a t'il une autre raison ? On m'aurait menti ?


La grande majorité des parents vont suivre le mouvement une fois rentré chez eux, par peur de perturber bébé peut etre ? ou par facilité ? je m'interroge...


Sachant que le lait maternel est à une température de 37°c, la norme ne serait elle pas au moins de donner à son enfant un liquide chaud et rassurant ? Quelqu'un a t'il déjà gouté du lait artificiel froid ? (et sans le vomir en suivant hein).

 

De plus, il y a eu des directives il n'y pas si longtemps de la part de l'OMS qui préconisait de faire préalablement chauffer l'eau à 70°c de façon à tuer certains germes présents dans la poudre, puis de faire refroidir pour ensuite pouvoir donner le biberon à bonne température. Oui, un peu compliqué techniquement à réaliser au quotidien, mais cela donne tout de même à réfléchir...  Cette information a été  très vite contrée par Nestl* qui s'est empressé de sortir en suivant un lait en poudre aux bifidus actifs, en notant bien sur la boite que le lait ne doit pas etre chauffé à plus de 40°c pour ne pas tuer les fameuses cultures naturelles.

 

Une infirmière puéricultrice de ma connaissance m'a aussi affirmé récemment que donner des biberons à température ambiante à un bébé pouvait amener des difficultés chez certains sujets à terrains sensibles (faible prise de poids) car cela demande beaucoup plus d'énergie car moins digeste et cela demande un effort supplémentaire à l'organisme...


Voilà, j'invite donc les personnes qui font le choix de biberonner et qui tomberont sur mon article par hasard ou pas, à réfléchir à cette question du bib froid qui me parait essentielle au confort de son bébé. 


Et vous, si vous étiez un bébé, vous l'aimeriez comment votre lait ? 


 

 

 


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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 10:20

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Je m'auto-proclame Porte-Parole pour des dizaines de mamans allaitantes  pour dire qu'on en a marre de ces médecins qui ne connaissent pas leurs limites !!

 

Je ne sais pas si vous imaginez, mais sur la totalité de leurs études de médecine (soit plusieurs années) ils n'ont qu'une petite poignée d'heures concernant l'allaitement (et encore je crois que je compte large).

 

Donc, d'une part, ils ne maitrisent pas leur sujet et prodiguent aux mamans des conseils à la noix (compléments de lait artificiel, pas assez de lait, plus assez nourrissant et blablablabla) , mais d'autre part, ils leur font arreter l'allaitement de façon brutale pour un oui ou pour un non.

 

Récemment j'ai meme vu une maman allaitante se voir refuser des soins dentaires (elle avait horriblement mal) parce qu'incompatible avec l'allaitement !!! :

 

- choix n°1 elle sèvre son bébé de 2 mois pour se faire soigner

- choix n°2 elle reste comme ça avec du doliprane (ben oui parce que pour les médecins rien d'autre n'est compatible) et attend d'etre prete à sevrer.

 

BEN MERDE ALORS !!!

 

Des fois, tu crois rever quand t'entend des trucs pareils !!

 

Bien sur que oui que l'allaitement est compatible avec la majorité des traitements et anésthésies. Encore faut il savoir se documenter un peu. Quand on est maman allaitante, on a souvent l'impression de faire les choses à la place des médecins et d'en savoir plus qu'eux. Ben c'est pas une impression c'est juste la réalité !!

 

Heureusement qu'il existe des perles rares, mais c'est bien ça le problème, ils sont rares  !!!

 

Voici le témoignage tout récent d'une copinaute, Evaline, qui est passée de justesse à travers les mailles du filet :

 

" Voilà en janvier je suis revenue abbatue d'un rendez-vous chez l'endocrinologue qui suite à la découverte de nodules thyroidiens imposants mais anodins m'avait ordonné l'arrêt de l'allaitement pour effectuer une ponction en août !!!!

 

 J'étais alors démoralisée de devoir sevrer ma puce pour ça !!!!!! renseignements pris ici et sur les conseils des pros des mam'allaitantes, je suis allée consulter une sage femme consultante en lactation qui m'a rassurée et assurée que rien dans cet examen anodin ne remettait en cause l'allaitement.

 

Mon médecin généraliste était lui aussi de l'avis de l'endocrinologue !!!! du coup j'en ai changé !!!!!

 

et là aujourd'hui je me décide à prendre mon rendez-vous et bien entendu je précise que je suis en cours d'allaitement et là la gentille secrétaire me dit " ah vous avez un tout petit bébé" je lui dit ah non elle aura 16 mois le 14 août et là elle me félicite et me dit aucun souci car même pas d'anesthésie rien que dalle !!!!!!!

 

 donc si j'avais écouter la doc j'aurais arrêter mon allaitement pour ...... une simple piqure avec prélevement comme si pour une prise de sang (car c'est exactement le même acte tout compte fait !!))) on devait stopper l'allaitement !!!!!!!!

 

alors voilà j'en ai marre de ces docs que vous embêtez car ils doivent chercher dans leurs bouquins pour savoir quoi donner à cette huluberlu qui allaite encore après 4 mois !!!!! qui préférent que nous arrêtions l'allaitement pour le cas ou on devrait peut être mais c'est pas sur nous opérer dans l'année !!!!!!!!! qui nous disent bon il faut arrêter elle est grande maintenant elle n'a plus besoin de vos anticorps à son âge comme si à 1 an un bébé est grand et que l'allaitement se résumait à : tiens boit les anticorps de maman !!!!!!!

 

Il est grand temps que ces médecins se mettent à la page et se posent des questions avant de prescrire ce qu'ils prescrivent à tout le monde ! et oui une mam'allaitante n'est pas comme tout le monde certes mais c'est une maman comme bien d'autres mais qui a choisi le mode le plus naturel possible pour elle pour nourrir son enfant et l'élever comme elle le souhaite alors pitié messieurs et mesdames les docs arrêtez vos campagnes anti allaitement de longue durée par méconnaissance de l'allaitement ! nous ne sommes pas des extra terrestres distributrice d'anticorps !!!!!!! "

Merci Evaline et bon courage pour la suite !!

 

N'hésitez pas à nous laisser ici vos témoignages !!

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 19:47

C'est souvent une des premières questions que se pose une maman lorsque elle choisit d'allaiter son enfant : et le papa dans tout ça ?
 
Personnellement c'est une question que je ne me suis jamais posé mais je l'ai entendu bon nombre de fois, de la part des pères directement aussi.
 
Je ne veux juger personne, mais cette question, qui peut paraitre anodine, ne l'est pas tant que ça.
 
Elle me renvoie l'image d'une société qui continue à considérer un bébé comme un tube digestif : "si je ne peux pas le nourrir je ne peux rien partager avec lui"
 
C'est faux !

Ce n'est pas pour rien que la nature n'a pas doté les hommes de canaux lactifères, n'est-ce pas ? Mais ce n'est pas non plus une raison pour se détourner du couple maman/bébé, le rôle d'un papa est cependant essentiel.
 
C'est pas parce qu'un papa ne donne pas de bib que ce n'est pas un bon papa investi, il y a tant de choses à faire à la place :
 
- déjà rien que de le contempler, l'observer : un bébé sent quand l'attention est posée sur lui, il aime recevoir des regards bienveillants, ne l'oubliez jamais.
 
- le changer, l'habiller, le laver, le pouponner : ok tout les hommes n'aiment pas trop, bien souvent par peur de mal faire, l'idéal serait de le laisser faire seul, le regard d'une maman peut souvent les mettre mal à l'aise, faites confiance en votre homme !!
 
- le massage : pourquoi ne pas s'initier aux massages avec bébé, renseignez vous dans votre P.M.I., il se crée de plus en plus d'ateliers autour des massages pour bébés.
 
- le portage : qu'il soit à bras ou en écharpe ou porte-bébé physiologique, en ballade, en courses, ou juste dans la maison pour bercer bébé, c'est un échange et une relation très particulière qui peut se créer entre un bébé et son papa, bien au delà de l'action de le nourrir au biberon, et ça permet à la maman de se détendre un peu, elle qui a souvent l'impression que tout repose toujours sur ses épaules... (merci au charmant papa porteur qui a accepté de faire le mannequin pour notre blog, et merci à sa merveilleuse chérie de nous l'avoir prêter

 

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- les nuits : oui messieurs, meme si vous ne donnez pas de bibs, vous pouvez etre d'un grand secours pour la maman , ne serais-ce qu'en vous levant pour aller chercher bébé (si pas de cododo), le mettre au sein de sa maman, et aller le recoucher, cet investissement de votre part sera très utile, notamment lors des pics de croissance, et vous aurez peut etre même droit à une médaille !! en tout cas votre femme s'en vantera à toutes ses copines, croyez moi !! mieux que brad pitt, l'homme qui se lève la nuit pour bébé !! la classe !!
 
Il existe cependant des hommes qui ont du mal à s'investir physiquement, sans doute du à l'éducation qu'ils ont jadis reçu, ou encore, l'angoisse de mal faire, cela ne fait pas d'eux des mauvais pères.
 
Messieurs, si vous me lisez et que vous faites partie de cette catégorie d'hommes, dites vous déjà que rien que d'avoir lu ce billet (ou d'autres documents autour de ce thème) fait de vous un père qui s'investit. Sachez aussi, que même sans investissement physique, il peut y avoir un grand investissement moral. En effet, votre femme, a besoin d'un soutien énorme pour son allaitement, d'être confortée dans ses choix, d'etre défendue auprès des personnes nocives et envahissantes voire médisantes.


Si vous arrivez à la détendre en périodes de doutes (est ce que mon lait est encore nourrissant, il ne prend pas assez de poids, il a mal au ventre à cause de mon lait, etc...), à la diriger vers les bonnes personnes (assoc de soutien à l'allaitement, leche league, consultantes en lactation, pédiatres pro-allaitement, forums de soutien), ne pas lui mettre la pression avec une limite d'age d'allaitement (c'est très violent pour une maman de sevrer son bébé à 6 mois pile parce que le père lui a demandé, je l'ai déjà vu et la maman ne pardonne jamais) : alors vous êtes formidables ! 

 

Et pensez aussi à la corvée préparation/nettoyage/stérilisation des biberons dont vous serez dispensés !!
 
 
Pour aller plus loin :
 
http://www.lllfrance.org/Dossiers-de-l-allaitement/DA-44-Paroles-de-pere-role-du-pere-dans-l-allaitement.html?q=papa
 
http://www.lllfrance.org/Allaiter-Aujourd-hui/AA-48-Peres-de-bebe-allaite.html
 
Papas et Mamans, venez nous parler de vos ressentis et expériences

 

 

Titane

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 08:53

Ce billet était surement très attendu de la part de mes fidèles lecteurs(trices).

 

Aujourd'hui, j'ai envie de parler d'allaitement.

 

D'allaitement long.

 

Voire très très long.

 

Je n'ai pas vraiment l'habitude d'en parler au quotidien, surtout avec des gens qui ne sont pas sensibilisés au sujet, tout simplement parce que j'estime que ça ne regarde que nous.

 

Mais en même temps, j'ai souvent envie d'en parler, mais pas de polémiquer, ni d'être jugée.

 

Si vous lisez ce blog, c'est que, soit, vous êtes aussi dingo que moi  (ou juste déjanté(e)), soit que j'ai suffisamment confiance en vous pour vous le faire partager sans crainte d'un jugement, soit que vous avez fouiller sur mon mur facebook, (et dans ce cas bienvenue ici ), soit parce que vous avez tapé "allaitement très long" sur google , soit parce que vous êtes une perfide poufiasse à l'affut de nos nouvelles aventures .

 

Trêve de plaisanterie.

 

Donc à l'origine de ça, j'ai des idéaux, qui se sont effondrés lorsque j'ai du sevrer mon premier bébé d'amour à contrecoeur, suite à des conseils très inadaptés. De longs mois, j'ai pleuré chaque soir après ce sevrage en pensant à une relactation sans même savoir que cela existait.

 

A la naissance de Luna, je lui ai tout de même fait profiter de mon lait tiré, bu au verre (il avait 2 ans et demi et j'avais déjà une sainte horreur des biberons) autant de temps qu'il a voulu (pas longtemps en fin de compte).

 

Et ce fut pour moi une belle revanche sur ce premier allaitement foiré. J'avais même tenté de le "re-tire-allaité" l'an dernier, quand on a finalement découvert son intolérance au lait de vache responsable de tous ses maux  (quand j'y pense quelle merde ce truc !) Bon j'avais essayé, mais je n'ai pas tenu très longtemps. Finalement les protéines de lait de vache on s'en est bien passé s'en avoir recours à mon lait, j'allais pas nourir toute la famille non plus, faut pas pousser

 

Entre temps, il y a eu l'allaitement de Luna. Déjà  enceinte, je savais que je mettrais tout en oeuvre pour l'allaiter aussi longtemps qu'elle le souhaiterait et cela malgré les embuches que je rencontrerais. Même dans le coma, Seb savait qu'il devait me mettre le bébé au sein ou me tirer le lait (clin d'oeil à christelle avec qui j'en ai parlé y a pas longtemps ). Ma devise étant : tant qu'il y a de la vie, y a du lait !

 

Mais à ce moment là, je pensais plutot en termes de "mois".

 

Hahaha de "mois" !!

 

Non, j'étais loin d 'imaginer ce qui m'attendait.

 

Finalement , mon allaitement n'a pas été simple les 6 premiers mois : coliques énormes, intolérance aux protéines de lait de vache via mon lait, donc éviction totale pour moi, Reflux Gastro Oesphagien interne et non soigné (d'ou les nuits difficiles), Reflexe d'ejection très fort... Bref la totale quoi. La routine dirais -je presque.

 

Mais je me suis accrochée. Grâce au soutien d'une poignée de personne chères à mon coeur. Je regrette juste de ne pas avoir fréquenté La Leche League à ce moment précis. J'aurais même du les rencontrer pour Robin. M'enfin bon, ce qui est fait est fait, et ce qui n'a pas été fait ne peut plus etre refait.

 

Donc, mois après mois, je me disais : "Bon ça roule, elle est tellement rassurée au sein et comblée, comment pourrais-je seulement songer à lui enlever."

 

Et puis faut reconnaitre que l'allaitement c'est parfait pour une grosse flemmarde comme moi  : pas de bibs à laver, ni à préparer, pas besoin de se lever pour ça, on peut allaiter dans n'importe quelle position, même en apesenteur dans une soucoupe volante, voire plus simple dans les chiottes , lait toujours à température idéale, disponible partout puisqu'en principe ils sont bien accrochés et pas très disrets...

 

Donc, mois après mois, je me disais, y a pas de raisons, on continue !

 

Puis arrive la diversification (voir mon billet à ce sujet), allaitement toujours aussi pratique, rassurant même.

 

A 3 mois, je me disais "j'espère aller jusqu'à 6 mois".

A 6 mois je me disais "Allez, on vise les 1 an, on verra bien si on arrive jusque là."

 

Arrive les 1 an. Et cette sensation d'être à part. Commence alors les regards obliques, les questionnements, les gens choqués. Entre parenthèse qu'ils aillent se faire foutre

 

Pas de la part de ma famille proche, qui, je les en remercie, ont accepté mes choix,  avec un peu de temps, certes, mais sans trop de difficultés.

 

Donc, qui dit jugements et regards obliques, dit retrait de ma part.

 

De toute manière, Luna a toujours préféré faire sa "tétée"  à l'abri des regards, juste nous,  son papa, son grand-frère.

 

C'est un moment pour nous indescriptible en émotion, les yeux dans les yeux, comme si, même sans parole, un fluide invisible se transmettait de l'une à l'autre.

 

Arrive à ce moment là, la conscience d'un sevrage naturel qui s'installe, pour ne se terminer qu'à un moment incertain.

 

Puis arrive les 2 ans. Je me dis "waouh j'ai atteint la recommandation officielle de l'OMS, je suis une Sainte"

 

2 ans et zéro biberon. Quand j'allais au RAM et qu'elle jouait à la poupée, elle se servait du biberon comme d'une dosette de sérum physiologique

 

Bon, à 2 ans on se dit qu'il y a de fortes chances pour qu'elle continue de téter jusqu'à 3 ans. Mais surement pas au delà. Surement pas ? Siiii !!!

 

En même temps lorsqu''on emprunte le sentier du sevrage naturel on ne peut pas vraiment savoir quand ça se termine. Puisqu'on choisit de laisser son enfant mener ce sevrage . Si ce n'est que de constater que la nature fait son oeuvre : le nombre de tétées quotidiennes diminue naturellement, le temps de celles-ci devient très court aussi, souvent  à peine une poignée de secondes, on sait qu'on continue de produire du lait (donc tout pleins d'anti-corps aussi) mais on a l'impression de ne plus en avoir. La poitrine redevient "normale".

 

Bref, bientot 4 ans et le sevrage naturel est proche, très proche. Mais impossible de savoir si c'est une histoire de mois ou d'années ?

 

En tout cas, moi je me sens prête pour ça, je n'attends plus qu'elle, mais je ne lui en parle pas vraiment, par contre, quand ça me déplait ou me gêne, je lui fais savoir et elle sait. Elle ne tête plus vraiment mais ressens encore ce besoin de ce doux contact, juste, j'ai l'impression, pour s'assurer que je suis toujours là pour elle.

 

Parfois, souvent, je lui montre qu'il est aussi très agréable de se caliner sans têter, et petit à petit, elle se rend compte que ces moments sont même mieux, plus longs, plus détendus.

 

Je remarque qu'elle a besoin d'un autre contact, elle me caresse les cheveux, le dos, les bras, besoin d'une autre proximité pour compenser peut etre.

 

 

Bon on se donne rendez vous dans 1 an pour le faire le point ??  

 

Titane

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 12:31

Chez les déjantées nous sommes pour la plupart adeptes de cette méthode fort interessante.

 

Pour les novices, il s'agit en gros d'autonomiser l'enfant à son alimentation. C'est à dire lui donner des choix.

 

Déjà le choix de commencer à manger solide ou non.

 

Certains bébés (c'était le cas pour les miens) sont réellement interessés par la nourriture dès 5 mois, d'autres le sont un peu avant, et d'autres encore le sont beaucoup plus tard. Il n'y a, en réalité, pas d'âge idéal. L'âge idéal, c'est bébé qui décide.

 

Vous le voyez envieux quand vous portez votre fourchette à votre bouche, essayer d'attraper et de porter à sa bouche tout ce qui s'appelle nourriture, et d'autres signes très significatifs, ne cherchez pas il est pret.

 

Si il s'en fout royalement, ou qu'il détourne la tete, ou rejette votre main lorsque que vous l'invitez à gouter un aliment, laisser tomber surtout ! C'est franchement pas le moment.

 

Bien sur, en fonction de l'age il faut y aller doucement, et ne pas oublier certaines règles pour limiter les risques allergiques.

 

Par contre, nous on essaie (dans la mesure du possible) d'oublier les petits pots touts prets  et les mixages intensifs d'aliments. Enfin dans la mesure du possible bien sur, et garder une certaine vigilance, évidemment.

 

Mais un grand oui au légumes bien cuit et moelleux, juste à attraper avec les doigts. L'apprentissage se fait encore plus facilement quand c'est ludique. Quel plaisir pour un bébé d'avoir à sa disposition une assiette et sa cuillère et de faire son apprentissage lui meme, soit avec ses doigts, soit avec la cuillère, il aura un plaisir minutieux d'essayer de s'en servir seul. Juste par imitation.

 

N'oublions pas que jusqu'à 1 an, les aliments solides restent une simple découverte, le lait (maternel ou 2ème age)  doit rester l'aliment principal de bébé jusqu'à cet age, et cela pour alimenter son cerveau de façon adéquate principalement.

 

Du coup, même si la pression est forte, en particulier en fonction de sa propre histoire familiale, ne nous formalisons pas d'un bébé qui n'a pas envie de déjeuner ou de diner, voyons, ce n'est pas grave. Il aura son bib ou sa tétée à la place. Il est important pour lui de faire sa propre experience de la faim et de la satiété, faire confiance à son bébé c'est aussi savoir entendre que là, non il n'a pas faim. Ne vous inquiétez pas, il ne va pas mourir de faim dans l'heure qui suit. Et il y a de grandes chances pour que ça lui évite plus tard de subir des crises de boulimie ou d'anorexie. Car vous lui aurez appris à écouter son corps. Et vous ne lui aurez pas fourrer dans la bouche une cuillère de nourriture qu'il ne souhaitait pas absorber  en fait. Nourrir ne veut pas dire gaver 

 

Alors évidemment, il est important pour cela que la famille suive une alimentation saine. Quoi de plus simple que de préparer un repas unique pour tout le monde.. C'est un gain de temps non négligeable...

 

Après je ne vous cache pas qu'il ne faut pas être maniaque. En effet, attendez vous à avoir votre sol jonché de déchets, et etre vous meme tachée de choses et d'autres.

 

Je me souviens que pour Luna j'avais une éponge "spécial sol".

Après chaque repas, pour m'éviter de passer la serpillère, je passais un coup d'éponge sur le sol et hop ni vu ni connu !

Je n'arrive pas, par contre, à me souvenir de la dernière fois que je l'ai nourrie (je veux dire moi meme) à la cuillère, c'est simple c'était elle ou rien.

Ca lui arrivait aussi (et c'est encore le cas) de prendre par exemple son dessert AVANT le repas, ou bien de faire des mélanges pour le moins pas très ragoutants, m'enfin  au pire c'est pas pour moi, donc à partir du moment ou ça lui plait à elle, c'est bien le principal. C'est SON estomac, SON apprentissage du gout, ça ne me regarde pas vraiment.

 

Bon Luna avait son apéro et dessert bien à elle,    donc zen attitude pour moi, je sais qu'elle avait toujours quelquechose dans son bidon, et de surcroit l'aliment le plus parfait à mes yeux.

 

Par contre il est vrai que je me suis parfois demandé la nuit "peut etre n'a t'elle pas assez mangé hier soir ? j'essaierais la semoule de riz !!"

 

Ben oui j'ai pas dis que j'étais parfaite ouhla !!!

 

Et je parles pas non plus des extras politiquement incorrects, tels que le happy meal kkbeurk ou la glace à l'italienne, j'ai des photos ou elle s'en gavait à l'age de 14 mois.  Oui oui ! bon c'était pas toutes les semaines non plus ho !!

 

 

 

Titane

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 10:19

Aujourd'hui, je voudrais rendre hommage à toutes ces mères que j'ai soutenu de près ou de loin qui ont souffert d'un sevrage précoce voire instantané de la part de leur bébés.

 

On appelle ça une grève de tétée, le mot fait frémir toutes les mères allaitantes parce que c'est bien un des rares sujets en allaitement qu'on ne peut jamais maitriser. On ne sait pas quand ça commence, ni quand ça se termine... si ça se termine...

 

Il peut y avoir différentes raisons à une grève de tétée, ça peut etre un pic d'angoisse qui survient souvent aux alentours de 8/9 mois, ça peut etre une grosse peur pour différentes raisons, ou bien un gros mal de dents, ou encore un petit virus qui provoque des douleurs (oreilles, gorges, voir langue (muguet)). Bref il peut y avoir une tonne de raisons qui peuvent déclancher une grève de tétée.

 

J'ai très souvent remarqué qu'une grève survient souvent au moment ou bébé souffre de ses poussées dentaires et ne sais pas encore que quand il ferme fort sa machoire sur le mamelon de sa maman, celle ci se met à pousser un cri strident, à faire des bonds sur place et n'est pas toujours très tendre avec bébé sur le coup. (je le dis pour l'avoir vécu, faut reconnaitre que ça fait super mal, particulièrement quand on s'y attend pas).

 

Alors souvent, bébé se rend compte instantanément qu'il a fait mal à sa maman et je pense que ça le marque profondément. A tel point qu'il semblerait qu'il a tellement peur de refaire mal à sa maman qu'il n'ose plus téter.

Dans ces cas là, il faut faire preuve d'une grande patience, surtout pas de forcing, il ne faut pas avoir peur de parler à son bébé, lui expliquer, lui dire qu'on a confiance en lui. Il faut renouer le contact physique par des bains à deux, des cododos à volonté, du portage intensif, car par tous les moyens, bébé a besoin d'etre rassuré. Et maman aussi.

Il arrive qu'une grève de tétée s'interrompt d'elle meme, lorsque bébé tete dans un demi-sommeil, d'ou l'importance du cododo.

 

Dans tous les cas, il est nécessaire de s'assurer que bébé ne souffre pas en parallèle, des oreilles ou de la gorge par exemple. Même sans fièvre cela peut arriver. Ou encore d'un muguet... Ce n'est pas toujours visible mais ça peut le géner pour téter. Pour etre totalement rassurée  j'aurais tendance à conseiller une petite visite chez le médecin. Bien sur au médecin ne lui parlez pas de la fameuse grève de tétée, si il n'est pas pro-allaitement il ne saura meme pas de quoi vous parlez, et il vous dira qu'il faut absolument le compléter au biberon.

 

Chose qu'il vous faudra à tout prix éviter...

 

En effet un bébé qui n'a jamais reçu de biberon ou qui n'en reçoit que lorsque sa mère est absente et de façon occasionnelle, aura plus de chance d'interrompre sa grève ou plus vite que les autres.

 

Ma puce m'a fait le coup une fois, suite à une morsure et à ma réaction que je décris plus haut, elle avait 8 mois pile, je me souviens encore de son regard terrorisé et rempli de tristesse après mon hurlement.

Elle qui était plus qu'accroc à mon sein, elle n'a plus voulu s'approcher de mon sein pendant plus d'une journée. Ce fut pour moi un moment de stress incroyable, je savais que ce n'était plus qu'entre elle et moi, personne ne pouvait nous aider (à part les conseils de base). Tout se jouait à ce moment là, et je n'étais en aucun cas prete à la voir se sevrer définitivement.

Je crois qu'aucune maman ne l'est dans le cas d'une grève.

 

Pour ma puce, tout est rentré dans l'ordre très rapidement, il faut dire qu'elle n'avait jamais vu un biberon de sa vie, et le besoin de téter et le gout de mon lait lui manquait. Après ça, elle ne m'a plus jamais mordu, et je voyais qu'elle s'appliquait vraiment à ne plus me faire mal, c'est fou comme un bébé de cet age peut comprendre, j'ai trouvé ça magique.

 

Pour une grève qui dure plus longtemps, n'oubliez pas de continuez à stimuler votre lactation (au tire lait électrique double pompage vous gagnerez du temps) et proposez à votre bébé plutot des laitages à prendre à la cuillère, et votre lait à boire à la tasse, au verre, à la pipette, tous les moyens sont bons pour éviter de faire téter un biberon.

 

Faites vous soutenir par les personnes qui savent, n'en parlez pas trop aux personnes qui ne savent pas, pour éviter les "tu l'as déjà allaité X mois, tu n'as aucun regret à avoir, c'est formidable" ou les "c'est ton bébé qui décide, il préfère passer à une autre forme d'alimentation" et j'en passe. Les gens ne pensent pas à mal, bien au contraire, ils le pensent vraiment en plus, mais ils ne se rendent pas compte de ce que peut ressentir une maman dans ces moments là, ce sentiment de rejet qu'elle peut éprouver, ce vide intense, les hormones en chute libre, ce n'est pas rien.

 

En effet, c'est le bébé qui décide. Cependant quand il décide après un choc émotionnel ou après une douleur génante, ce n'est pas très épanouissant, ni gratifiant pour la maman... Il y a de quoi penser qu'on aurait pu éviter ça, sauf qu'on peut jamais prévoir, ni cette situation, ni nos réactions, ni celles de bébé. Et il y a de quoi penser qu'on peut encore l'aider. Parce qu'on SAIT qu'il en a encore besoin, et que nous aussi.

 

Lors d'un sevrage naturel en bonne et due forme, le bébé et la maman ont le temps de s'y faire doucement, voire  très doucement (je parle pour moi là). En principe quand le bambin s'arrete naturellement de téter, la maman est plus que prete au sevrage.

 

Mais lors d'une grève, là c'est différent. On se sent à part, vraiment à part. Et seule, si seule.

 

Je le sais pour l'avoir vécu à travers toutes ces mamans, j'ai presque pu ressentir en parallèle leur détresse, je me suis sentie souvent complètement impuissante, avec cette impression d'avoir donner toutes les clés, mais peut etre en ai-je oublié une, oui mais laquelle ? Alors souvent je passe la main, peut etre qu'une animatrice LLL ou une autre copine spécialiste ou professionnelle en la matière aura d'autres idées ? d'autres pistes ? Il se crée alors une espèce de ronde ou toutes ces personnes là se tiennent la main pour aider celle du centre. Mais lorsque tous les efforts sont vains, celles du centre finit par s'isoler, le temps de chercher en elle la force de tourner cette page, en se répétant inlassablement qu'elle a fait tout ce qu'elle a pu, que son bébé a décidé qu'il passait à autre chose. On ne s'en rend pas toujours compte mais il s'agit là d'un véritable deuil.

 

Je voudrais dire à toutes ces mamans qui se reconnaissent que je sais qu'elles trouveront en elles les ressources pour combler ce manque de l'allaitement, de ce contact physique si intime et unique, je sais que l'amour du couple mère/enfant ne se résume pas qu'à une histoire d'allaitement et quand on sait tout ce qu'elles se sont battus pour sauver leur allaitement, il parait logique qu'elles vont transferer cette force autrement.

 

Je voudrais aussi leur dire que je les admire pour leur patience et leur courage, et qu'elles sont maintenant en mesure de faire partie de cette ronde pour aider à leur tour une autre maman témoin et victime de la souffrance qu'exprime son bébé à travers son refus de téter.

 

Si le coeur vous en dit de venir témoigner ici, vous frappez à la bonne porte.

 

Titane

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  • : On dort pas.....Mais on aime ça!!!!
  • : Trois mamans issues des déjantées se réunissent pour former un seul blog : Titane, maman de 2 bouilles d'amour, spécialiste allaitement et pilosité, aime bien brasser de l'air dans la joie et la bonne humeur, Liliarose, maman de deux petites génies, spécialiste de tout car elle sait tout sur tout, et Samée, maman d'un loulou et d'une fripouillette, spécialiste du portage, des rémèdes naturels et anti-advil
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